Sur le papier je n'ai rien contre un épisode sans Bojack, et la "noirceur" ne me manque pas, mais la surenchère de l'intrigue de la course enneigée ne peut pas vraiment tenir sur 30 minutes. Un épisode sympathique, sans plus.

L'absence de BoJack en début de saison 4 ne fait que renforcer ce qu'on savait déjà : sans lui, les gens sont heureux.

Mais justement, je me retrouve en manque de cette noirceur si caractéristique de la série. Tout est trop plat, trop lisse. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'amuse pas non plus.

Captain Hoooolt !

J'ai pas adoré, j'ai pas détesté. Effectivement, BoJack manque à l'appel, mais y a plein de petits trucs sympas. Après, j'ai du mal à réellement apprécier Mr. Peanutbutter, et sans de la noirceur pour contrebalancer, on se retrouve souvent devant de l'humour forcé. Même si PC et son copain c'est mignon comme tout.

Si dans la série, Mr Peanutbutter avait joué dans la copie conforme de Horsin'Jack, cet épisode donne à voir ce que pourrait donner la série si le chien en avait été le personnage principal (avec Todd en acolyte).

Soit un sitcom coloré, optimiste, toujours très inspiré dès qu'il s'agit de faire des gags sur les animaux et délirant (la course de ski semble montrer que le succès de la scène des spaghettis de la saison dernière n'est pas passé inaperçu).

Mais il y manquait le côté neurasthénique de Bojack, sa noirceur, qui donne le ton doux-amer si particulier au show.

Je m'attendais à du grand n'importe quoi sur l'élection de Mister PeannutButter... C'est encore pire et mieux en même temps.

Le trait est d'avantage forcé avec un tas de clin d’œil méta à la série elle-même. Mais en même temps, on aboutit à une succession de twist vraiment plaisant qui nous permette de replonger avec délice dans la série.

Il n'y a pas vraiment de noirceur sur les personnages effectivement, car Bojack n'est plus là et que tout le monde trouve ça juste place (il est plusieurs fois questions d'étiquette). Par contre, c'est la société qui garde une trace bien sombre. Du système médiatique, à celui d'Hollywoo en passant par la politique, rien n'est vraiment reluisant. Et ça, je pense qu'il était important de le comprendre. Avec ou sans le cheval.

L'épisode qui débute en se moquant des spin-off indigents ne reposant que sur un personnage secondaire au charisme limité... Et qui fait ensuite exactement la même chose.

Un épisode de reprise assez pénible qui prouve que sans cet agent du chaos qu'est notre homme-cheval préféré, la vie est un peu trop idyllique et facile à Hollywoo.

Tout cela manque d'âpreté, de noirceur, de mélancolie... de Bojack, quoi.